Les emballages prennent différentes formes selon le produit qu’ils contiennent. Faisant tellement partie du quotidien, personne n’y prête vraiment attention. Pourtant, il existe une question pertinente à ce sujet : pourquoi les produits sont-ils emballés ainsi ? Leur nombre étant très important, cet article ne s’attardera pas sur chacun. La réponse sera donc fournie sur la base de quelques exemples tirés d’un rapport de 2013 du Conseil national de l’emballage.

Les pots de yaourts : pourquoi sont-ils vendus en lots ?

Pour leur grande majorité, les yaourts achetés en grande surface ont un emballage similaire : un pot cylindrique surmonté de rebords et d’un opercule pour assurer sa fermeture. En général, il est composé de plastique et entouré d’une bande en papier. Ils sont attachés ensemble par 4, 6 ou 8 et parfois entourés d’un carton léger pour assurer un lot plus grand de 8, 12 ou 16 pots. Chacun d’eux contient environ 125 g de produit lacté.

Ce type de conditionnement est légion en France. Certains voisins européens préfèrent un autre format : un pot unique contenant de 150 à 500 g de yaourt. Il s’agit donc d’une sorte de norme sociétale adoptée et pérennisée, propre à chaque pays.

Pourquoi les conserves sont-elles souvent en métal ?

Les boîtes de conserve ont la cote en France. Près de 100 % des ménages en consomment, à raison de plus de 50 kg par an et par habitant. C’est deux fois plus que la moyenne européenne ! 90 % du marché de l’Hexagone est assuré par les conserves métalliques. Les 10 % des emballages restants sont répartis entre le verre et les briques cartonnées.

Les boîtes métalliques sont en acier ou en aluminium. En étant parfaitement hermétiques à la lumière, elles assurent une protection optimale des aliments qu’elles contiennent. Ces derniers peuvent donc être conservés plusieurs années tout en gardant leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Plusieurs formats sont proposés en fonction des besoins, ce qui leur permet de s’adapter à la taille des foyers.

Par ailleurs, l’acier et l’aluminium sont recyclés et recyclables à l’infini, sans dégradation de leurs propriétés. Ils sont donc des matériaux propices à la réduction des impacts sur l’environnement. En trente ans, la quantité de matière de ces boîtes de conserve a été réduite de 21 %, mais leur solidité n’a pas été compromise. En effet, la présence de moulures sur les côtés du cylindre a permis de renforcer leur rigidité.

Pourquoi le lait est-il conditionné en bouteilles ou en briques ?

Le lait est un produit fragile qui se dégrade à la lumière. Aussi, sauf s’il est pasteurisé et vendu au rayon frais, il est conditionné en emballages opaques. Sa durée de conservation est alors beaucoup plus longue.

Comment cette opacité est-elle obtenue ? Cela dépend tout d’abord du contenant : bouteille ou brique. Pour ce qui est de la bouteille, celle-ci est réalisée le plus souvent en PEHD multicouche, du polyéthylène à haute densité. Sa face interne est recouverte de noir de carbone afin d’empêcher la lumière de la traverser. Si le lait est pasteurisé et conservé au rayon frais, ce film noir n’est pas présent.

Concernant les briques, elles sont constituées de couches successives : carton, aluminium et polyéthylène. Le carton sert principalement de support pour les informations et rigidifie la brique. L’aluminium assure une barrière contre la lumière tandis que le plastique permet à l’ensemble d’être hermétique.

Plusieurs formats de bouteilles et briques sont proposés à la vente, allant de 20 centilitres à un litre. Ce dernier est le plus couramment rencontré dans les foyers français. La plupart possèdent un bouchon afin de permettre une consommation en plusieurs fois. Les petits formats sont davantage prévus pour un emploi nomade.

La lessive : de multiples possibilités d’emballages

Qu’elle soit liquide, en poudre, en tablette ou en unidose liquide, la lessive se décline sous plusieurs formes. La lessive liquide est la plus répandue, occupant 32 % du marché européen en 2016, selon la source statista.com. Son emballage de prédilection est un bidon en PEHD, quand la poudre est stockée dans une boîte en carton, résistant à l’humidité. Les flacons ont le double avantage de pouvoir être refermés et de permettre de verser facilement la lessive directement dans le compartiment du lave-linge.

La plupart des acteurs proposent des éco-recharges, moins impactantes pour l’environnement car contenant moins de plastique. Toutefois, les consommateurs n’y adhèrent pas : la part de marché est passée de 20 % en 1997 à 3 % en 2008.

Depuis quelques années, les capsules unidoses prennent en effet des parts de marché. Il s’agit d’une dose définie de lessive liquide encapsulée dans un film plastique. Elle est parfois accompagnée d’un adoucissant ou d’un autre agent actif dans la même dose. Le matériau utilisé est le PVA, pour PolyVinyl Alcohol. C’est un plastique parfaitement soluble dans l’eau. De ce fait, il suffit de mettre la capsule directement dans le tambour, pour un dosage de lessive optimal.

Les lessives sont proposées à la vente dans différents formats d’emballages, permettant de s’adapter aux besoins du foyer. Ces dernières décennies, la concentration des lessives a été améliorée, permettant de réduire de façon drastique la quantité d’emballage nécessaire pour contenir l’équivalent d’une dose de lessive. L’impact écologique a donc été optimisé dans le même temps.

Au quotidien, chaque produit est donc présenté sous une forme particulière, reconnaissable par habitude. Ces codes ont été adoptés pour des questions pratiques, d’hygiène, de conservation et de réduction des déchets. Malgré certaines évolutions apportées pour certains produits, la forme et les matériaux des emballages restent donc globalement similaires depuis plusieurs années.

> Pour en savoir plus sur la politique de gestion des déchets de Flexico, rendez-vous sur la page Flexico, un acteur éco-responsable.

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